On avait entendu parler des échouages de dauphins, d’araignées de mer…
Dimanche dernier, alors qu’une centaine de bénévoles s’élançaient à marée basse vers l’île Agathon pour un grand nettoyage de printemps, ils ont vu leur trajet ralenti par une invasion de vers.
Ces « buzhugs » sont activement recherchés par les pêcheurs qui s’en servent d’appât et surtout par Yves ZOD (Docteur en biologie) expert de l’hémoglobine des invertébrés marins, chercheur insatiable de vers.
C’était sans compter sur la présence de bénévoles dont le but est de protéger les vers afin qu’ils se reproduisent en toute quiétude. Leur objectif est d’empêcher le Professeur Zod d’emmener des milliers de buzhugs dans son laboratoire.
Nul doute qu’à marée montante les buzhugs retrouveront leur tunnel. Un tunnel ? Oui, car le ver loge dans un tunnel en forme de U (dont les deux orifices apparaissent à la surface du sable : le premier est un petit entonnoir circulaire, pas toujours visible, le second s’identifie par un petit tortillon de sable).
Dès que les île-grandais ont constaté le phénomène, une action éclair s’est mise en route, une chaîne de solidarité s’est formée dans l’urgence. Des dizaines d’habitants de l’île-Grande et Landrellec ont accouru afin d’aider les buzhugs à se cacher dans le sable.
Yves Zod -muni de seaux pour ramasser les arénicoles- est arrivé trop tard ! Ils étaient tapis dans les tunnels !
Ils ont ainsi pu dormir tranquilles, « sur leurs deux oreilles » !
Pour plus de précisions sur cet article, cliquez sur le buzhug ci-dessous
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